Phil Wayne

Empire


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Par ma Naissance, j’entre en Enfance.
Pour ma Défense, j’étais Innocence, 
Et non violence. J’ai passé la Porte. 

Pureté et Beauté, 
Du Haut Royaume 
M’ont échappé.

Je suis Enfant, je suis Jeunesse,
Je découvre l’Enfer, de cette Terre.
Cette Amour infernal, d’une merveilleuse Vie,
Au Coeur d’un Paradis meurtri.

N’est-il pas le Mal, m’empêche-t-il de voir ?
Devrais-je lutter, afin de mieux remonter ?

J’ai finalement grandi, j’ai vieilli.
Je vois la Vie, sous un nouveau Jour.
Le Soleil s’est levé, la Lumière s’est allumée,
La Nuit nous a quittés.

L’apparition de nouvelles Couleurs,
Font renaître dans mon Coeur,
Cette Enfance disparue,
Et tant regrettée.

Elle ne reviendra jamais.
Je la chérirai, la désirerai,
Sans même espérer,
Pouvoir la retoucher.

Je pleure, je meurs,
Comme tous ces êtres autour de moi,
Sans aucune Consistance,
Éphémères, mère, mer…
Le Temps a passé,
Si vite, sans Pitié.

La Mort m’a emporté.
Les Flammes m’ont consumé.
Je suis perdu.
Ou à jamais comblé.

J’attrape ma plume, vite,
Pour ne pas être emporté,
Par cet Oubli,
Dans lequel toute personne peut
Sombrer.